Mon père, ma mère, mes tremblements de terre - Julien Dufresne-Lamy
Lettre d'Elise à Julien DL, 3ème1 // Collège Balzac
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La critique de Flora, 3ème1 // Collège Balzac
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Panneau d'Assia et Faustine (diaporama) - S07, Lycée Rascol
Lettre à l'auteur par Kenza 2nde5 // Lycée Bellevue
Cher auteur du roman Mon père, ma mère, mes tremblements de terre ,
Sachez que votre nom, je le retiendrai. Vous ne finirez pas comme l’un de ces auteurs dont on oublie le nom aussitôt le livre fermé. Mon père, ma mère, mes tremblements de terre a été le deuxième roman que j’ai lu sur les trois, et je peux vous assurer que pour lire le troisième livre, j’ai pas mal ramé. Votre livre m’a tant marqué que je n’arrivais plus à trouver du goût aux autres romans. Les autres romans n’étaient pas à la hauteur. Bon, je pense que vous l’avez compris, j’ai adoré votre roman, il est véritablement exceptionnel. Je l’ai tellement adoré que j’ai fini par l’acheter car il me fallait absolument ce chef-d’œuvre dans ma bibliothèque.
Il m’a appris tellement de choses sur la transidentité, tous les genres et les personnes binaires et non-binaires, les pronoms que peuvent souhaiter certaines personnes (iel, il ou elle par moment, selon le bon-vouloir de la personne) ainsi que le parcours par lequel doivent passer les personnes affirmant haut et fort leurs différences. Je dirai que c’est ce qui m’a le plus touché. Il est bien trop facile de porter des jugements rapides sur les gens et leurs différences qu’ils affichent fièrement aux yeux du monde, sans savoir par quoi ils ont dû passer, ce qu’ils ont dû traverser pour être là. Ces difficultés vécues touchent ces gens dans tous les domaines, autant familial, professionnel ou relationnel.
Et puis parfois juste par l’aveu de cette différence, une famille, une vie peut voler en éclats comme dans le roman où par exemple l’équilibre familial atteint un niveau de fragilité et d’instabilité tel qu’ils ont été obligés de partir prendre méditer sur le sujet chacun de leur côté.
On peut également prendre l’exemple de Charlie qui, après l’aveu du père sur sa transidentité, a vu voler en éclats l’image de son père qu’il avait longuement construite et perfectionnée durant toutes ces années. Père et fils étaient passés d’une complicité enviable à une totale guerre froide.
Le père peut être critiqué pour ne pas avoir avoué plus tôt sa transidentité, mais peut-on réellement lui en vouloir ? Je ne pense pas car dans la réflexion apportée dans ce roman on retrouve aussi l’idée de dénoncer le fait que la société restreint les individus à être conforme aux « normes »qu’elle s’est amusée à établir. Il y a un proverbe japonais qui dit que les gens différents sont comme des clous tordus, il faut leur taper dessus jusqu’à ce qu’ils rentrent bien « comme il le faut ». Ces normes rendent seulement la société plus toxique qu’elle ne l’est déjà. Elle frustre, refoule des gays, lesbiennes, transgenres, enfin bref toutes personnes présentant des déviances vis-à-vis de ces normes, plus simplement dit des différences. Le mot « différence » fait généralement aussi peur que les aliens et les fantômes car la différence fait partie comme les fantômes et les aliens du domaine de l’inconnu. Et l’inconnu est quelque chose qui fait peur car on ne le maîtrise pas. C’était une des nombreuses réflexions que j’ai eu en refermant le livre. Revenons-en un peu à la critique. J’ai également beaucoup aimé la dimension informative que pouvait avoir votre roman par moment, c’est à dire que vous arriviez à finement glisser ces informations dans le roman sans que l’on s’en rende vraiment compte, tellement pris par l’intrigue et immergé dans l’histoire. On apprenait par conséquent une multitude de choses sur la transidentité et tout ce qui peut graviter autour de ça. C’était vraiment bien joué Mr l’Auteur, je m’incline. J’ai eu également une autre pensée en refermant votre livre, celle de me dire qu’en fait je ne connaissais vraiment rien sur le sujet, malgré que ce soit un sujet présent dans l’actualité.
Beaucoup, comme moi , savent de quoi il s’agit sans forcément comprendre ou s’y intéresser vraiment ; c’est à cause de gens comme ça qui peuplent la société que les personnes différentes doivent subir autant de difficultés pour s’affirmer. Si tout le monde pouvait recevoir une éducation là-dessus, ça en décoincerait certains j’en ai la conviction. La construction de votre roman a aussi mûrement été pensée, vous n’avez vraiment rien laissé au hasard. Raconter le récit au présent avant de casser cette chronologie attendue et de piquer le présent d’analepses plus ou moins longues selon l’événement. Ces analepses permettent à nous, lecteurs, d’avoir une continuité dans l’évolution de la pensée de Charlie, c’est ce qui rend le roman intéressant et contribue à rendre l’intrigue captivante.
Encore une fois, un choix pertinent Mr l’Auteur. Le fait que vous ayez abordé un sujet aussi sensible par le biais d’un adolescent dans ma tranche d’âge a été un coup de maître. On a plus tendance à prêter attention aux mots des personnes de notre âge aplutôt qu’à ceux des adultes. Et de ce fait, vous touchez et informez une catégorie de la population plus apte à en parler autour d’elle. Malin, vraiment malin !
Pour conclure, je réaffirme le fait que c’est un livre exceptionnel car en général, un livre qui vous fait avoir une telle réflexion après sa lecture, on le devine être excellent et c’est pour ça que je l’ai acheté. J’ai personnellement pris énormément de plaisir à le lire. Je vous demande de grâce d’être bienveillant sur l’écriture de cette critique en forme de lettre, que je sais d’ores et déjà bizarre. On m’a dit que c’était une critique libre alors je me suis lâchée. Soyez indulgent, je ne suis que du plancton dans l’univers des écrivains.
J’espère que vous avez pris plaisir à lire la critique d’une novice et qu’elle n’a pas été trop longue. Je l’ai écrit sans réel plan, seulement en suivant le cours de mes pensées.
Recevez mes salutations les plus respectueuses,
Avec admiration,
Kenza
Portrait chinois par Elisa Madern, 2de MBB, Lycée Toulouse-Lautrec
mon_père_ma_mère_elisa_2de_mbb_lycée_toulouse-lautrec.pdf |
Critique de Camilli R-S // 2nde 4 - Lycée Lapérouse
20/05/2021
Cher journal,
Aujourd’hui j’ai lu un livre qui se nomme « Mon père, ma mère, mes tremblements de terre » écrit par Julien Dufresne-Lamy.
Ce livre parle d’un petit garçon de 15 ans, qui s’appelle Charlie, il a un papa et une maman, seulement, des doutes s’installent le jour, où il aperçoit son papa dans le garage, vêtu d’une perruque blonde, et du rouge sur les joues. Quelques jours plus tard, c’est le séisme, son papa veut devenir une fille car il se sent féminine au fond de son âme. Son papa voulait devenir une maman qui allait se nommer Alice.
A la clinique, où son papa, allait subir une opération chirurgicale afin de devenir une maman, Charlie attend impatiemment Alice.
Julien Dufresne-Lamy ose parler de la transgenre dans ce livre. Il n’est pas facile pour Charlie et sa maman de tituber entre l’homme et la femme en devenir. L’auteur nous transmet un remous d’émotions. J’ai adoré ce livre, car il parle d’un sujet très intéressant et encore mal vu aujourd’hui. Mais malgré le fait que j’ai adoré ce livre, le fait que le père oublie que c’est un choc pour la famille d’apprendre le changement de sexe de son mari, papa, m’énerve un peu, sans compter qu’il oublie ses responsabilités au sein de sa famille. Ce qui manque aussi dans ce livre c’est que l’auteur ne marque pas assez le point sur qu’est ce que ça fait pour la maman d’aimer une femme au lieu d’un homme qu’elle a toujours connu et pour le fils d’avoir un papa qu’il a toujours connu, se métamorphoser en maman.
Cependant malgré ces quelques détails, ce livre se lit très rapidement et très facilement, je le conseille amplement.
Cher journal,
Aujourd’hui j’ai lu un livre qui se nomme « Mon père, ma mère, mes tremblements de terre » écrit par Julien Dufresne-Lamy.
Ce livre parle d’un petit garçon de 15 ans, qui s’appelle Charlie, il a un papa et une maman, seulement, des doutes s’installent le jour, où il aperçoit son papa dans le garage, vêtu d’une perruque blonde, et du rouge sur les joues. Quelques jours plus tard, c’est le séisme, son papa veut devenir une fille car il se sent féminine au fond de son âme. Son papa voulait devenir une maman qui allait se nommer Alice.
A la clinique, où son papa, allait subir une opération chirurgicale afin de devenir une maman, Charlie attend impatiemment Alice.
Julien Dufresne-Lamy ose parler de la transgenre dans ce livre. Il n’est pas facile pour Charlie et sa maman de tituber entre l’homme et la femme en devenir. L’auteur nous transmet un remous d’émotions. J’ai adoré ce livre, car il parle d’un sujet très intéressant et encore mal vu aujourd’hui. Mais malgré le fait que j’ai adoré ce livre, le fait que le père oublie que c’est un choc pour la famille d’apprendre le changement de sexe de son mari, papa, m’énerve un peu, sans compter qu’il oublie ses responsabilités au sein de sa famille. Ce qui manque aussi dans ce livre c’est que l’auteur ne marque pas assez le point sur qu’est ce que ça fait pour la maman d’aimer une femme au lieu d’un homme qu’elle a toujours connu et pour le fils d’avoir un papa qu’il a toujours connu, se métamorphoser en maman.
Cependant malgré ces quelques détails, ce livre se lit très rapidement et très facilement, je le conseille amplement.
Critique de Maeva R // 2nde 4 - Lycée Lapérouse
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Critique de Grégoire P // 2nde 4 - Lycée Lapérouse
Pour commencer après avoir lu ce livre je me suis rendu compte que nous avons la vie facile et naître avec un sexe qui nous va est beaucoup mieux que devoir changer.
Ce livre est rempli de bouleversements très bien expliqués par ce petit enfant, qui est le fils de la personne qui veut changer de sexe, on se sent comme avec lui et on ressent tout ce qu’il ressent .
Le passage que j’ai le plus aimé est la fin où l’on apprend que l’opération s’est très bien passée et que son fils accepte enfin le changement de son père.
Mais j’ai quand même trouvé que c’était un peu répétitif.
Il y avait des fois où le jeune homme expliquait tellement bien ses tremblements qu’on avait envie d’être avec lui et de le réconforter.
Nous sentons que le père n’avait pas sa place dans un corps d’homme mais on se rend compte aussi que dans son corps de femme les gens le jugent et cela on le ressent et c’est très fort.
Je me suis dit en commençant que ce livre allait être comme tous les autres livres étudiés au lycée (dur à lire, ennuyant) mais finalement je l’ai lu très facilement et quand je commençais à le lire je n’avais plus envie d’arrêter.
Je recommande ce livre à tout type de personne et j’espère qu’il plaira à beaucoup de gens. Car c’est un livre qui se lit facilement et qui est très intéressant sur un sujet qui n’est pas beaucoup utilisé et très original.
Ce livre est rempli de bouleversements très bien expliqués par ce petit enfant, qui est le fils de la personne qui veut changer de sexe, on se sent comme avec lui et on ressent tout ce qu’il ressent .
Le passage que j’ai le plus aimé est la fin où l’on apprend que l’opération s’est très bien passée et que son fils accepte enfin le changement de son père.
Mais j’ai quand même trouvé que c’était un peu répétitif.
Il y avait des fois où le jeune homme expliquait tellement bien ses tremblements qu’on avait envie d’être avec lui et de le réconforter.
Nous sentons que le père n’avait pas sa place dans un corps d’homme mais on se rend compte aussi que dans son corps de femme les gens le jugent et cela on le ressent et c’est très fort.
Je me suis dit en commençant que ce livre allait être comme tous les autres livres étudiés au lycée (dur à lire, ennuyant) mais finalement je l’ai lu très facilement et quand je commençais à le lire je n’avais plus envie d’arrêter.
Je recommande ce livre à tout type de personne et j’espère qu’il plaira à beaucoup de gens. Car c’est un livre qui se lit facilement et qui est très intéressant sur un sujet qui n’est pas beaucoup utilisé et très original.
Poème de Dorian G // 2nde 2 - Lycée Lapérouse
Mon père allongé, ressent le froid de cette table
J’aurais aimé que ces tremblements soient une fable
Deux ans que tu ne te préoccupais que de ça
Maintenant je vais devoir changer mon en ma
Je t’appelais mon père, maintenant c’est ma père
Nos jeux d’avant, avant qu’on ne soit plus une paire
À cause de toi j’ai raté ma scolarité
À cause de toi j’ai perdu certaines amitiés
Tu as réussi à avoir ce que tu veux
Je ne peux t’en vouloir d’être maintenant heureux