Signé Poète x
L'abécédaire d'Elise // 2nde8 Lycée Bellevue
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Infographie interactive de Raphaël - S07 Lycée Rascol
Infographie interactive de Guillaume - S07 Lycée Rascol
Le poème de Léna // 2nde7 Lycée Bellevue
Et la critique de Léna // 2nde7 Lycée Bellevue
Résumé du livre :
Xiomara est une jeune fille de 15 ans avec de belles formes, ce qui lui apporte beaucoup de regards, de gestes ou paroles déplacés. Mais Xiomara est quelqu'un qui ne se laisse pas faire. Chez elle, elle est étouffée. Sa mère, très chrétienne, lui impose de multiples interdictions (pas de petit ami, pas de sorties, … ) et la force aux cours de confirmation de l’église. Pour sa mère, Dieu est le seul homme qui mérite d’être aimé. Son père lui n’est pas vraiment bavard ni d’un grand soutien et son frère jumeau, Xavier, (qu’elle appelle « jumeau ») est un surdoué. Ils ne se parlent pas beaucoup mais s’aiment profondément. Alors, pour se libérer et s’épanouir, Xiomara écrit des poèmes dans son carnet. Au lycée, elle découvre l’amour avec Aman, son voisin de bio. Mais cet amour, caché aux yeux de sa famille, éclate et le cocon de la jeune fille aussi. Xiomara, poussée par sa professeur de littérature, s’inscrit au club de poésie, ce qui lui permet d’enfin s’épanouir. Elle va même jusqu’à participer à des slams. Mais bien sûr, la mère de Xiomara détruit à nouveau sa liberté lorsqu’elle découvre que sa fille n’assiste pas aux cours de l’église mais plutôt au club de poésie.
Les grands sujets du livre :
Pour moi ce livre traite trois grands sujets :
- La pression des parents sur les enfants, liée à la religion : la mère de Xiomara est obsédée par la religion et ne laisse aucun choix à la jeune fille sur le fait d’aller à l’église ou pas, alors que celle-ci n’aime pas y aller et n’est même pas sûre de croire en dieu. Sa mère veut absolument qu’elle aille aux cours de confirmation.
- La liberté : pour Xiomara, écrire des poèmes est sa façon de se libérer, de s’épanouir. Dans son carnet, elle est libre de dire et d’écrire ses pensées sans filtre. Elle subit tant de restrictions à cause de sa mère qu’elle se sent comme emprisonnée. Le club de poésie est aussi une liberté pour elle, ainsi que le fait de voir Aman (même si c’est interdit).
- L’amour, l’adolescence : Xiomara découvre l’amour, les envies que ressentent les adolescents à cet âge-là, elle découvre le désir. Son frère lui, homosexuel, découvre aussi l’amour. Mais, tous les deux, le frère et la sœur, découvrent aussi la douleur des ruptures.
Un extrait que j’ai aimé et qui m’a fait réfléchir :
Le poème cuerco à la page 226. Plus précisement les deux premiers vers du poème :
« Cuerco » Elle m’envoie ça en pleine face, cuerco.
Le mot dominicain pour pute ».
Je trouve ces deux vers très violents mais pour comprendre la violence de ces deux vers, il faut avoir le contexte. C’est la mère de Xiomara qui lui lance ces mots car elle vient juste de découvrir que sa fille a un copain et les a vus s’embrasser dans le train. Sa mère est très catholique et ne veut pas que sa fille ait un copain. Ce mot m’a choquée d’autant plus qu’il vient de sa mère. Une mère est censée soutenir son enfant, le conseiller, être quelqu’un à qui il peut se confier ! Du moins c’est comme ça que je le vois. Je n’imagine pas à quel point ce mot pourtant si simple, et anodin dans le langage des jeunes de nos jours doit faire mal venant de sa mère.
Appréciation personnelle :
J’ai beaucoup apprécié ce livre, d’autant plus que le personnage principal a mon âge et donc je m’identifie à certains questionnements de Xiomara. J’ai été assez surprise de voir que le livre était rédigé sous forme de poèmes, ce qui est assez original, même si, au début, cela m’a un peu gêné dans ma lecture. Mais je m’y suis vite habituée. Ce n’est que plus tard, au cours de ma lecture, que je me suis rendue compte que tous ces poèmes et cette histoire correspondaient en fait au carnet de Xiomara, celui où elle met toutes ses pensées. J’ai beaucoup de peine pour les enfants dont les parents ont ce comportement. Ces parents peu ouverts d’esprit et surtout qui ne soutiennent pas leurs enfants.
Xiomara est une jeune fille de 15 ans avec de belles formes, ce qui lui apporte beaucoup de regards, de gestes ou paroles déplacés. Mais Xiomara est quelqu'un qui ne se laisse pas faire. Chez elle, elle est étouffée. Sa mère, très chrétienne, lui impose de multiples interdictions (pas de petit ami, pas de sorties, … ) et la force aux cours de confirmation de l’église. Pour sa mère, Dieu est le seul homme qui mérite d’être aimé. Son père lui n’est pas vraiment bavard ni d’un grand soutien et son frère jumeau, Xavier, (qu’elle appelle « jumeau ») est un surdoué. Ils ne se parlent pas beaucoup mais s’aiment profondément. Alors, pour se libérer et s’épanouir, Xiomara écrit des poèmes dans son carnet. Au lycée, elle découvre l’amour avec Aman, son voisin de bio. Mais cet amour, caché aux yeux de sa famille, éclate et le cocon de la jeune fille aussi. Xiomara, poussée par sa professeur de littérature, s’inscrit au club de poésie, ce qui lui permet d’enfin s’épanouir. Elle va même jusqu’à participer à des slams. Mais bien sûr, la mère de Xiomara détruit à nouveau sa liberté lorsqu’elle découvre que sa fille n’assiste pas aux cours de l’église mais plutôt au club de poésie.
Les grands sujets du livre :
Pour moi ce livre traite trois grands sujets :
- La pression des parents sur les enfants, liée à la religion : la mère de Xiomara est obsédée par la religion et ne laisse aucun choix à la jeune fille sur le fait d’aller à l’église ou pas, alors que celle-ci n’aime pas y aller et n’est même pas sûre de croire en dieu. Sa mère veut absolument qu’elle aille aux cours de confirmation.
- La liberté : pour Xiomara, écrire des poèmes est sa façon de se libérer, de s’épanouir. Dans son carnet, elle est libre de dire et d’écrire ses pensées sans filtre. Elle subit tant de restrictions à cause de sa mère qu’elle se sent comme emprisonnée. Le club de poésie est aussi une liberté pour elle, ainsi que le fait de voir Aman (même si c’est interdit).
- L’amour, l’adolescence : Xiomara découvre l’amour, les envies que ressentent les adolescents à cet âge-là, elle découvre le désir. Son frère lui, homosexuel, découvre aussi l’amour. Mais, tous les deux, le frère et la sœur, découvrent aussi la douleur des ruptures.
Un extrait que j’ai aimé et qui m’a fait réfléchir :
Le poème cuerco à la page 226. Plus précisement les deux premiers vers du poème :
« Cuerco » Elle m’envoie ça en pleine face, cuerco.
Le mot dominicain pour pute ».
Je trouve ces deux vers très violents mais pour comprendre la violence de ces deux vers, il faut avoir le contexte. C’est la mère de Xiomara qui lui lance ces mots car elle vient juste de découvrir que sa fille a un copain et les a vus s’embrasser dans le train. Sa mère est très catholique et ne veut pas que sa fille ait un copain. Ce mot m’a choquée d’autant plus qu’il vient de sa mère. Une mère est censée soutenir son enfant, le conseiller, être quelqu’un à qui il peut se confier ! Du moins c’est comme ça que je le vois. Je n’imagine pas à quel point ce mot pourtant si simple, et anodin dans le langage des jeunes de nos jours doit faire mal venant de sa mère.
Appréciation personnelle :
J’ai beaucoup apprécié ce livre, d’autant plus que le personnage principal a mon âge et donc je m’identifie à certains questionnements de Xiomara. J’ai été assez surprise de voir que le livre était rédigé sous forme de poèmes, ce qui est assez original, même si, au début, cela m’a un peu gêné dans ma lecture. Mais je m’y suis vite habituée. Ce n’est que plus tard, au cours de ma lecture, que je me suis rendue compte que tous ces poèmes et cette histoire correspondaient en fait au carnet de Xiomara, celui où elle met toutes ses pensées. J’ai beaucoup de peine pour les enfants dont les parents ont ce comportement. Ces parents peu ouverts d’esprit et surtout qui ne soutiennent pas leurs enfants.