Le manifeste des 343 : l'histoire d'un combat - Adeline Laffitte, Hélène Strag, Hervé Duphot
La critique d'Alexandra, 2nde3 // Lycée Bellevue
Une victoire des femmes dans un monde fait pour les hommes
L’histoire commence en août 1970 à Paris, un nouveau mouvement féministe est né : le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Nicole Muchnik, une journaliste pour Le Nouvel Observateur lance un combat pour légaliser l’avortement à l’aide d’une pétition. Avec des contacts militants du MLF et le soutien de Simone de Beauvoir (une philosophe féministe), Nicole réussit à faire publier la pétition qui réunit 343 femmes dans le journal le Nouvel Observateur. Cette pétition est le point de départ et qui ouvre le chemin pour parvenir à la légalisation de l’avortement.
En 1975, la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse (loi Veil), encadrant une dépénalisation de l'avortement en France est votée. Le 31 décembre, 4 ans après, cette loi Veil, est reconduite sans limite de temps.
La manifeste de 343, est un roman graphique qui illustre les combats que les femmes ont dû mener pour permettre aux futures générations de pouvoir prendre des décisions sur leurs corps et sur leurs vie. En cours, nous apprenons les victoires des hommes face aux guerres, mais pas les victoires des femmes face à la société. On m’a toujours dit que j’étais “trop féministe” et que je détestais les hommes car je dénonce les situations sexistes et la haine contre les femmes. Ce livre nous donne un aperçu de ce que les femmes ont dû traverser pour mener une vie quasi normale. C’est une lutte que la plupart des gens n’apprennent pas à l’école. L’histoire est émouvante, inspirante et aussi un peu effrayante. Adeline Laffitte, Hélène Strag et Hervé Duphot ont réussi à nous faire rentrer dans l'histoire, dans le combat de notre passé. La manière dont ils l’ont illustré et écrit permet une connivence entre les lecteurs et les personnages.
La couleur rouge est présente à travers tout le livre. Pour moi, elle symbolise le sang que les femmes ont perdu quand l’avortement était fait illégalement avec des aiguilles à tricoter ; c’est le sang de nos ancêtres. Cependant, elle peut aussi représenter la révolution, le désir et la puissance.
Pendant ma lecture, j’ai ressenti un éventail d’émotions : de la colère à cause de la façon dont les femmes devaient se battre pour un droit humain fondamental ; de la tristesse, à cause de la façon dont les femmes du MLF avaient peur de se lever ; de la panique et de la fierté à savoir que le monde ne serait pas le même sans ce combat, sans ce mouvement.
Pour moi, l'événement le plus pertinent de cette histoire et ce qu’on doit toujours retenir, est la manière dont les avortements ont été pratiqués dans des conditions qui pouvaient être mortelles. Cela montre que l'égalité des hommes et femmes n’existe pas. Certes, de nos jours les femmes ont un choix légal de faire ce qu’elles veulent avec leur corps. Par contre elles subissent encore des jugements et des critiques quand elles décident d’avoir recours à un avortement.
Cela me conduit à une autre question : si cela fait seulement 42 ans que l’avortement est légalisé en France, combien de temps cela prendra-t-il pour que les femmes puissent avoir le même salaire que leurs collègues hommes ?
L’histoire commence en août 1970 à Paris, un nouveau mouvement féministe est né : le Mouvement de Libération des Femmes (MLF). Nicole Muchnik, une journaliste pour Le Nouvel Observateur lance un combat pour légaliser l’avortement à l’aide d’une pétition. Avec des contacts militants du MLF et le soutien de Simone de Beauvoir (une philosophe féministe), Nicole réussit à faire publier la pétition qui réunit 343 femmes dans le journal le Nouvel Observateur. Cette pétition est le point de départ et qui ouvre le chemin pour parvenir à la légalisation de l’avortement.
En 1975, la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse (loi Veil), encadrant une dépénalisation de l'avortement en France est votée. Le 31 décembre, 4 ans après, cette loi Veil, est reconduite sans limite de temps.
La manifeste de 343, est un roman graphique qui illustre les combats que les femmes ont dû mener pour permettre aux futures générations de pouvoir prendre des décisions sur leurs corps et sur leurs vie. En cours, nous apprenons les victoires des hommes face aux guerres, mais pas les victoires des femmes face à la société. On m’a toujours dit que j’étais “trop féministe” et que je détestais les hommes car je dénonce les situations sexistes et la haine contre les femmes. Ce livre nous donne un aperçu de ce que les femmes ont dû traverser pour mener une vie quasi normale. C’est une lutte que la plupart des gens n’apprennent pas à l’école. L’histoire est émouvante, inspirante et aussi un peu effrayante. Adeline Laffitte, Hélène Strag et Hervé Duphot ont réussi à nous faire rentrer dans l'histoire, dans le combat de notre passé. La manière dont ils l’ont illustré et écrit permet une connivence entre les lecteurs et les personnages.
La couleur rouge est présente à travers tout le livre. Pour moi, elle symbolise le sang que les femmes ont perdu quand l’avortement était fait illégalement avec des aiguilles à tricoter ; c’est le sang de nos ancêtres. Cependant, elle peut aussi représenter la révolution, le désir et la puissance.
Pendant ma lecture, j’ai ressenti un éventail d’émotions : de la colère à cause de la façon dont les femmes devaient se battre pour un droit humain fondamental ; de la tristesse, à cause de la façon dont les femmes du MLF avaient peur de se lever ; de la panique et de la fierté à savoir que le monde ne serait pas le même sans ce combat, sans ce mouvement.
Pour moi, l'événement le plus pertinent de cette histoire et ce qu’on doit toujours retenir, est la manière dont les avortements ont été pratiqués dans des conditions qui pouvaient être mortelles. Cela montre que l'égalité des hommes et femmes n’existe pas. Certes, de nos jours les femmes ont un choix légal de faire ce qu’elles veulent avec leur corps. Par contre elles subissent encore des jugements et des critiques quand elles décident d’avoir recours à un avortement.
Cela me conduit à une autre question : si cela fait seulement 42 ans que l’avortement est légalisé en France, combien de temps cela prendra-t-il pour que les femmes puissent avoir le même salaire que leurs collègues hommes ?
La critique de Margot, 2nde3 // Lycée Bellevue
Dans les années soixante-dix, Nicole Muchnik, une journaliste française, travaille au « Nouvel Observateur ». Elle souhaite faire un article sur l’avortement, mais elle a de grandes difficultés pour le réaliser. Au cours de ces années, des questions se posent liées à l’avortement. C’est un sujet sensible car un grand nombre de femmes sont contraintes d'avoir recours à des avortements clandestins, dont elles subissent de terribles conséquences : certaines en meurent ; d'autres ne peuvent plus avoir d'enfants. Nicole écrit un article qui passe chez ses supérieurs, ils ne valident pas l’idée car ils ont peur de susciter des oppositions et des critiques que pourrait recevoir leur journal. Elle va lutter, faire des sondages connaître l'état de l'opinion publique, poser des questions aux femmes avortées. Au bout d’un moment, son patron accepte son idée. L’article est publié et fait un carton. Et comme, le sujet a été évoqué dans la presse, les femmes commencent à se manifester, elles se révoltent. Grâce à elle et à cet article qui relaie la pétition nommée « le manifeste des 343 », certaines choses vont changer, le sujet fait déjà plus de bruit.
Adeline Laffite, Hélène Strag et Hervé Duphot parlent d’un sujet sensible, l’avortement. ils montrent son importance à travers une journaliste. Grâce à elle, le lecteur sait la difficulté de parler d’un sujet aussi lourd lorsque personne ne veut l’entendre. Le lecteur comprend que ces actions clandestines sont dangereuses pour la santé des femmes. On comprend que ce sujet apporte de la colère, celle des femmes qui risquent leur vie à chaque fois qu’elles rencontrent un homme. Cette colère se manifeste clairement à travers les couleurs présentes dans le livre : il y a essentiellement du rouge. Ce livre amène à la réflexion et permet de se cultiver sur un sujet important qui a touché le pays dans les années soixante-dix. Le sujet traité par le livre me touche car je suis une fille et que, si un jour je dois subir un avortement, je serai contente ed pouvoir le faire en toute l'égalité et sécurité. Ce licre conduit à la réflexion et permet de s'informer sur un sujet important qui a touché le pays dans les années 70. Désormais, en France, l'avortement est autorisé et sécurisé. Le livre nous permet de bien comprendre la grande lutte qui a permis d'obtenir ce droit, qui a changé la France.
La critique de Noa, 2nde3 // Lycée Bellevue
Une jeune journaliste essaie de tout son possible d’aider les femmes, qui n’ont pas le droit d’avorter. Ces jeunes femmes avortent en cachette dans des conditions terribles. Il est temps qu’une loi change cette situation. Alors cette journaliste se renseigne auprès de médecins ; elle rencontre des femmes qui témoignent de leur avortement. Puis une idée lui vient et elle décide d’en parler à son amie : créer une pétition qui revendique la légalisation de l’avortement en toute sécurité. Toutes les femmes peuvent signer cette pétition si elles le souhaitent et pour encore plus faire changer d’avis la politique, une amie qui est en contact avec certaines célébrités diffuse cette pétition dans laquelle les femmes avouent avoir avorté. Cette pétition reçoit 343 signatures dont celles de plusieurs célébrités. L’article est publié le 5 avril 1971. Enfin, 4 ans après, la loi Veil dépénalisant l’avortement est enfin adoptée. Les femmes peuvent donc maintenant avorter sans se cacher et sans conséquences sur leur santé.
J’ai vraiment aimé découvrir comment cette journaliste se battait pour qu’une loi légalise l’avortement qui est encore un problème dans certains pays. Je l’ai aimé à travers ses images aussi qui sont très parlantes. Je trouve ce thème très important car c’est un combat pour tous et pas seulement pour les femmes : les hommes aussi sont concernés, et ce livre nous le montre bien.
J’ai vraiment aimé découvrir comment cette journaliste se battait pour qu’une loi légalise l’avortement qui est encore un problème dans certains pays. Je l’ai aimé à travers ses images aussi qui sont très parlantes. Je trouve ce thème très important car c’est un combat pour tous et pas seulement pour les femmes : les hommes aussi sont concernés, et ce livre nous le montre bien.
Le post d'Elisa, 3ème 1 // Collège Balzac
le_manifeste_des_343_lo_castro_elisa_3e1_college_balzac.pdf |
Affiche pop-up de Lola - S07, Lycée Rascol
Présentation sous forme d'échange sur un forum d'Alicia et Marco - S07, Lycée Rascol
Critique contextualisée historiquement de Léontine - S07, Lycée Rascol
Vidéo stop-motion de Léa - S07, Lycée Rascol
Affiche puzzle de Louna - S07, Lycée Rascol
Affiche dessinée de Jade - S07, Lycée Rascol
Portrait chinois, Lea Tabouche, Andrea Pinto-Carneiro, 2de MBB, Lycée Toulouse-Lautrec
le_manifeste_des_343_léa_andrea_2de_mbb_lycée_toulouse-lautrec.pdf |
Poème de Noémie B, 2nde2, Lycée Lapérouse
CRITIQUE SUR LE MANIFESTE DES 343
Vous avez appris,
Vous avez réussi.
Vous étiez seules,
Maintenant unies.
Vous avez obtenu un droit,
le droit à l’avortement.
Qui, jusqu’alors
était terrifiant.
Vous avez eu le courage,
Le courage d’avancer,
et de protester
Pour ce qui vous paraissait,
le mieux pour votre santé.
Car dans des conditions horribles se faisait,
Ce pourquoi vous vous battiez.
Malgré les difficultés,
Vous n’avez pas abandonné.
Grâce à certaines personnes qui vous ont aidées,
Vous avez réussi à le publier.
Ce manifeste qui vous a sauvées,
Où 343 femmes ont avoué,
Qu’elles avaient avorté,
Dans la clandestinité.
Pour obtenir une loi,
La loi Veil,
autorisant l’avortement.
Vous avez appris,
Vous avez réussi.
Vous étiez seules,
Maintenant unies.
Vous avez obtenu un droit,
le droit à l’avortement.
Qui, jusqu’alors
était terrifiant.
Vous avez eu le courage,
Le courage d’avancer,
et de protester
Pour ce qui vous paraissait,
le mieux pour votre santé.
Car dans des conditions horribles se faisait,
Ce pourquoi vous vous battiez.
Malgré les difficultés,
Vous n’avez pas abandonné.
Grâce à certaines personnes qui vous ont aidées,
Vous avez réussi à le publier.
Ce manifeste qui vous a sauvées,
Où 343 femmes ont avoué,
Qu’elles avaient avorté,
Dans la clandestinité.
Pour obtenir une loi,
La loi Veil,
autorisant l’avortement.
Critique de Walid D // 2nde 4 - Lycée Lapérouse
walid_d_-_manifeste_343.pdf |
walid-_manifeste_343-2.pdf |
Abécédaire de Matis G, 2nde4, Lycée Lapérouse
Abécédaire d'Hugo B et Clément F // 2nde 2 - Lycée Lapérouse
hugo_bailly_clément_frejaville__343.pdf |