Le roman Kill the Idian in the child a été écrit par Elise Fontenaille . Malgré la nationalité française d'Elise Fontenaille , la plupart de ses livres se déroulent à l'étranger dont Kill the Indian in the child qui se déroule au Canada.
Kill the indian in the child est un récit tiré d'une histoire vraie, une histoire à vous glacer le sang! Mukwa est un Indien de onze ans, très proche des siens, et particulièrement de son père . Mais ce dernier n'a pas d'autre choix que de le laisser partir au pensionnat Sainte Cécile, tous les jeunes y étant condamnés. Pour tout apprentissage, le jeune Ojibwe devenu numero quinze, découvre l'humiliation la privation de nourriture et les mauvais traitements, le mot d'ordre étant "Kill the Idian in the child". Le but est en effet d'éliminer la moindre trace de ses racines indiennes, de lui faire oublier sa culture, sa religion, et surtout ses origines. Mais Mukwa décide de se rebeller et de fuir, sans réellement savoir ce qui l'attend… Kill the Indian in the child n'est pas le genre de livre qu'on lit pour se détendre. C'est en effet un roman coup de poing qui en dit long sur le traitement des jeunes Indiens dans les écoles résidentielles du Canada. Dès la première page, le personnage est très attachant, et on veut vite en savoir plus sur lui. De plus Mukwa étant un enfant de onze ans, cela rend l'histoire encore plus touchante et heurte d'autant plus la sensibilité du lecteur. Ici, le jeune Ojibwé est le narrateur, mais ne s'en tient pas qu'à lui. Il raconte aussi les violences subies par d'autres enfants, encore plus jeunes parfois. L'utilisation de la première personne du singulier nous met plus facilement dans la peau de l'enfant subissant ces coups, et injures, ce qui rend, encore une fois, l'histoire très touchante et d'autant plus prenante .L'écriture de ce livre est très simple, donc accessible aux jeunes lecteurs, mais la thématique reste cependant glaçante. Nous avons beaucoup aimés la façon dont Mukwa nous parle de sa vie avec les siens, des endroits qu'il aime des traditions de son peuple. Il évoque effectivement tous ces points avec sensibilité, et on peut donc ressentir l'importance pour lui de ses origines. D'autre part, on retrouve dans ce livre un certain coté onirique qui contraste avec la dureté de la description du pensionnat et de la vie de ce dernier. Nous pensons qu'il faut lire ce livre, tout d'abord car il est important de savoir que cela est arrivé réellement aussi car il faut en parler. En écrivant ce livre, Elise Fontenaille cherchait à passer un message, mais surtout à marquer les esprits, ce qu'elle a parfaitement réussit à faire avec se roman. Le roman Kill the indian in the child d’Elise Fontenaille est un roman très touchant et poétique qui raconte au travers du personnage de Mukwa la dramatique mais réelle histoire de jeunes indiens emmenés de force dans des pensionnats dans le but de détruire la partie indienne qui est en eux en employant la violence mentale et physique. J’ai adoré ce livre et je le recommande vivement.
J’ai trouvé ce livre très touchant grâce aux personnages et aux péripéties qu'ils traversent. Dans un premier temps, on apprend à connaître le personnage principal de ce livre : Mukwa, un jeune indien qui a 11 ans en 1966, qui vit en harmonie avec la nature et qui aime sa famille et ses chiens plus que tout. Je soutiendrais que Mukwa est un personnage fort et très courageux car il affronte seul les menaces, les peines et les dangers auxquels il est confronté comme par exemple être arraché à sa famille ou subir le châtiment de la chaise électrique. Lorsque Mukwa est emmené de force au pensionnat dans lequel il est maltraité et déshumanisé, il fait la rencontre d’un personnage aussi bénéfique que décevant à mon goût. Celui-ci se nomme Ahmik ; il aide Mukwa à s’évader ; ensemble, ils fuient le pensionnat et les tortures pour rejoindre leurs familles. Pour cela, Ahmik prend des risques et fait de nombreux sacrifices, ce qui le rend vraiment courageux et généreux. Cependant il trahit aussi Mukwa en l’abandonnant ce qui me fait haïr ce personnage car cet abandon signe l’arrêt de mort solitaire de Mukwa. Je souhaiterais aussi revenir sur la fabuleuse poésie de ce livre. Comme je l’ai dit plus tôt, Mukwa meurt, il meurt dans le froid et la solitude, abandonné par son seul ami. Cependant tout au long du livre, on comprend qu’il y a comme un mystère autour des corbeaux et de leurs significations. La fin du livre permet permet d'éclairer ce mystère tout en plongeant le lecteur dans la mystique de la culture indienne ; la poésie et la douceur transcende la mort de Mukwa et cela crée un contraste fort avec la violence décrite au début du livre. Pour conclure, j'ai beaucoup appris grâce à ce livre. Élise Fontenaille a souhaité nous faire connaître un sujet extrêmement grave, puisque ce roman est inspiré de faits réels. Elle a voulu par le biais de son travail dénoncer la conditions des enfants indiens au Canada. Car oui, les petits indiens qui allaient dans ces pensionnats, dont le dernier a fermé en 1996 (!!!), étaient violentés, déshumanisés, violés et détruits, parfois tués ; c'était bien une culture qu'on voulait anéantir... Ce n'était pas possible de vous transmettre les photos de toutes les "flammes" mais vous trouverez ici un échantillon. |