Chloé a appelé la maison d'édition pour avoir les droits de la carte et celle-ci lui a envoyé le fichier par mail.
0 Commentaires
Nihil est un mot latin qui signifie rien, nulle chose.
Le nihilisme représente le fait de croire que rien n’est réel… Alex Cousseau, né en 1974 à déjà écrit une quinzaine de romans, dont N.I.H.I.L le tourbillon de temps sortit en 2018. Ce livre nous raconte plusieurs histoires ; celle d’Aanj, une jeune fille qui cherche son histoire dans le temps, et celle d’Andoke, qui nous raconte la sienne. Ces récits, qui semblent se dérouler à des époques bien distinctes, se situent dans un univers alternatif définit par des points cardinaux qui partent d’un centre mystérieux, le Nihil. A travers ce récit de temps, mélangeant des histoires de dragons, d’un roi fou de roux et ou apparaît même un sous-marin tout droit sorti de notre univers contemporain, les personnages nous plongent dans des aventures fascinantes, qui ont un lien bien plus pertinent que le début peut nous laisser penser, des enfances différentes mais des histoires qui se rassemblent. Ce monde incroyable nous fait réfléchir sur le temps, comparé par divers protagonistes à une rivière. On y découvre un débat sur la compréhension des autres, avec Andoke qui nous parle de son ami Jérémias, qui est simplet, et d’une amoureuse, ayant plusieurs vies, qui vit ainsi à plusieurs endroits différents. On en ressort avec un rapport différent envers le monde qui nous entoure. Venez donc découvrir un récit d’océans, de royaumes et de fantaisie, où tout peut arriver ! Affiche A3 avec fenêtres qui s'ouvrent (résumé + critique + citations) - Chloé, 2°11 (Lycée Rascol)5/13/2019 Ce roman nous raconte l’histoire d’Askold qui est emprisonné pour complicité de meurtre et traîtrise, il se trouve dans une cellule avec un autre prisonnier qui passe son temps à réciter les tables de multiplication. On va apprendre peu à peu dans le récit pourquoi il est ici.
Mais pas que ! Chaque personnage est étonnant, avec son propre univers, sa propre histoire. J’ai vraiment aimé ce roman avec un univers aussi mystérieux qu’original. Plus particulièrement , à la page 70 quand Bodgan a été tuée, Askold se dit que ça n’a pas été la meilleur solution pour défier le roi. Bodgan agissait dans l’ombre. Je pense que Askold a raison, Bodgan agissait vraiment dans l’ombre, pour sa propre personne, son intérêt alors que si il l’avait fait aux yeux de tous, on pouvait espérer monter l’exemple et peut-être changer les choses en mieux. J’ai vraiment eu l’impression de voyager entre les époques. J’ai été émue par la mort d’Andok, celui qui s’occupait de Aanj, qui lui a appris à se métamorphoser. Je ne m’attendais pas trop à sa mort à ce moment du récit, je m’y étais vraiment attachée par ses conseils et d’autres, mais on le voit, le perçoit en quelques sorte revenir vers la fin du livre. J’ai été attristée par la mort d ‘Asmund le troisième frère de Sibelius et de Wesley, je pense que je l’aurais écrit autrement pour éviter de trop choquer les lecteurs parce que moi ça m’a vraiment beaucoup surprise. Mis à part ça, en un mot, je vous conseille de lire le livre N.I.H.I.L. N.I.H.I.L est une histoire fantastique qui relie le réel à l’imaginaire. Le temps avec ses voyages et ses paradoxes est au centre de tout. N.I.H.I.L désigne le croisement de tous les points cardinaux où il se passe d’étranges phénomènes. On comprend au fur et à mesure la symbolique et le lien entre la première de couverture et l’histoire.
L’histoire se compose de trois parties composées elles-mêmes de récits contés par quatre personnages aux histoires alternées après chaque péripétie. Chaque personnage a sa propre identité, sa propre histoire, son propre but. La particularité que j’ai beaucoup appréciée, c’est qu’au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, les liens entre chacune d’elles s’éclaircissent peu à peu et finissent par se rejoindre. La complexité de ce monde fictif nous est très clairement présentée à tel point qu’on viendrait presque à se demander s’il ne serait pas réel. Dans la première partie, seuls deux personnages nous sont présentés : Askold et Aanj. La mise en place de l’histoire est vraiment agréable à lire : ce n'est pas un passage monotone que l’on a hâte d’avoir terminé. Ce que j’aime le plus dans tout le livre, c’est l’histoire d’Aanj, surtout dans la première partie dans laquelle l'auteur instaure une atmosphère calme et paisible. Le lien précieux avec la nature que nous avons aujourd’hui perdu, la description des loutres, l’intérêt du renard et la vivacité des corneilles : toutes ces petites choses qui mettent en place ce décor si agréable. On a comme une sensation de vide autour, comme s’il étaient seuls au monde, elle et Andoke. Andoke est aussi un personnage que j’aime beaucoup avec son comportement évasif et sa façon de voir le monde. En particulier la façon dont il compare le temps à une rivière, « le temps est une rivière. On peut en sortir et marcher sur les berges, remonter l’aval ou l’amont» où l’aval désigne le futur et l’amont le passé. J’aime également comment Aanj assimile la mémoire à une cloche : « la mémoire est une cloche dans laquelle nos souvenirs résonnent ». J’aime la façon dont Alex Cousseau a écrit ses personnages ; le conte philosophique se mêle au récit fantastique et c'est très beau... |
|