Sans foi ni loi - Marion Brunet
Extrait du journal de Maelys // 2nde6 Lycée Bellevue
Cher journal, aujourd’hui nous sommes le mardi 4 février et suite à un prix (le prix Envie d’Elire) je dois choisir l’ouvrage que j’ai le plus apprécié et en expliquer les raisons. Mon choix est déjà fait: j’ai beaucoup aimé Sans foi ni loi de Marion Brunet.
Tout d’abord, j’apprécie énormément sa construction et le style d’écriture qui est utilisé. En effet, le fait qu’il soit plutôt bien écrit aide à l’attache du lecteur envers l’histoire. L’écriture est fluide et le livre se lit facilement : le niveau de langage est adapté au personnages qui l’utilisent. C’est à dire un langage extrêmement familier. Pour prendre un exemple, Abigail Stenson (un des personnages principaux) est un/une brigand vivant à l’époque de la Conquête de l’Ouest. Elle utilise donc un langage on ne peut plus familier comme lorsqu’elle utilise le mot “pute” . Les descriptions, elles aussi, permettent de n’aimer qu’un peu plus le livre. Qu’elles soient sur un plan psychologique ou sur un plan physique, elles donnent une idée très précise du décor et des personnages. Notamment du point de vue du héro: Garett Blake, qui en découvrant une nouvelle atmosphère, un nouveau rythme de vie, décrit avec précision ce qu’il croit comprendre sur la façon de penser d’Abigail. Il rend compte chaque jour un peu mieux des décors qui l’entoure comme le saloon qui prend une place importante au sein du récit. Enfin, le fait que le point de vue ne soit centré que sur un personnage en particulier durant la majorité de l’intrigue jusqu’à un changement de narrateur au dernier moment donne à ce livre une dimension particulière: tandis que, durant la fusillade, le point de vue est entièrement consacré à Garett, un changement radical a lieu passant de Garett à Abigail. Ce changement durant un tel moment ne peut rendre l’histoire qu’encore plus palpitante.
Les personnages sont attachants et intrigants. Effectivement, le personnage de Garett Blake, un jeune adolescent de 16 tout au plus et celui de Abigail (Abi) Stenson, une femme et une mère indépendante considérée comme hors la loi sont tout ce qu’il y a de plus différents. Mais malgré leurs différences, nous sommes poussés à les apprécier et un sentiment de familiarité se développe alors entre nous et les personnages. Garett, ayant l’âge de la plupart des lecteurs à qui ce livre et adressé permet aux adolescents de comprendre sa façon de penser et de réagir face à certains types de situations. Quant au personnage d’Abigail, il est très intéressant de par sa complexité. Son caractère ne nous est pas dévoilé dès le début ce qui accroît notre désir de la découvrir: nous avons envie de nous pencher sur elle en même temps que Garett le fait. C’est donc, selon moi, ce qui fait d’elle un personnage attachant.
En plus de cela, nous partageons le même point de vue que Blake, ce qui nous permet d’avoir une vision attendrit d’Abi, porté par les sentiments et les jugements de Garett à l’égare d’Abigail. Leur relation est particulière : chacun apporte à l’autre ce qu’il n’a pas ou ce qu’il n’ose montrer. Par exemple, Garett étant le fils d’un religieux à reçu une éducation particulièrement stricte. Grâce à Abigail, il s’ouvre aux autres et ose faire des choses qui lui étaient jusqu’alors proscrite (comme boire).
Tout comme Abi qui ouvre son cœur et montre ses sentiments. Une chose qu’elle ne faisait jamais auparavant.
La mise en avant du féminisme et la valorisation de la différence à travers le personnage de Stenson m’a particulièrement charmé. Le fait d’avoir choisi une femme masculine est très appréciable. On peut, grâce à ça, se remettre en cause sur la place que nous occupons et celle que nous pourrions occuper en temps que femmes dans le monde. Ce petit détaille fait donc pour moi une grande différence quant à mon choix sur ma préférence.
Pour finir, les thèmes abordés font de ce livre un ouvrage engagé plus attrayant à lire. La façon dont Marion Brunet aborde des thèmes parfois tabous est tout juste impressionnante et est très très agréable.
On pourrait dire que le premier sujet et le plus explicite et est le fil conducteur de l’intrigue. Il s’agit de la thématique dont je parlais plus haut à savoir le féminisme. Ici, le féminisme est approché de façon très claire : un des personnage principaux en est l’illustration même. Abi est une femme qui se bat pour faire valoir ses droits en temps que femme. Elle insiste particulièrement sur le fait de vouloir et pouvoir porter ou même dire ce qu’elle veut tout en étant une femme. Je dirais ensuite que le second sujet est la discrimination et il faut dire que lui aussi est plutôt évident (bien qu’un peu moins que le premier...). Du fait que quelqu’un est différent, il est aussitôt rejeté comme avec Will, le meilleur ami de Garett. Étant métisse, un mélange entre un indien et une femme blanche, il est souvent victime de racisme (lorsqu’on le traite de “sauvage” par exemple). Tout le monde peut donc s’identifier à n’importe quel personnage. Et enfin le troisième thème que j’ai pu relevé malgré le fait qu’il soit moins présent que les deux premier est celui des violences conjugales et parentales. Grâce aux descriptions de l’enfance de Garett par Garett lui même, on peut se rendre compte que la violence faisait partie intégrante de la vie de Garett : son père le battait lui et ses frères et sœur ainsi que se mère. Et c’est justement parce qu’il était homme d’église que personne ne disait rien. Mais ces violences répétées et non dénoncées existent malheureusement encore dans la vraie vie.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai énormément apprécié ce livre! Et j’espère que Marion Brunet et son fantastique livre Sans foi ni loi saura toucher autant de personne qu’il ne m’a touché moi. Je croise les doigts et toi journal, croise tes pages pour moi!
Tout d’abord, j’apprécie énormément sa construction et le style d’écriture qui est utilisé. En effet, le fait qu’il soit plutôt bien écrit aide à l’attache du lecteur envers l’histoire. L’écriture est fluide et le livre se lit facilement : le niveau de langage est adapté au personnages qui l’utilisent. C’est à dire un langage extrêmement familier. Pour prendre un exemple, Abigail Stenson (un des personnages principaux) est un/une brigand vivant à l’époque de la Conquête de l’Ouest. Elle utilise donc un langage on ne peut plus familier comme lorsqu’elle utilise le mot “pute” . Les descriptions, elles aussi, permettent de n’aimer qu’un peu plus le livre. Qu’elles soient sur un plan psychologique ou sur un plan physique, elles donnent une idée très précise du décor et des personnages. Notamment du point de vue du héro: Garett Blake, qui en découvrant une nouvelle atmosphère, un nouveau rythme de vie, décrit avec précision ce qu’il croit comprendre sur la façon de penser d’Abigail. Il rend compte chaque jour un peu mieux des décors qui l’entoure comme le saloon qui prend une place importante au sein du récit. Enfin, le fait que le point de vue ne soit centré que sur un personnage en particulier durant la majorité de l’intrigue jusqu’à un changement de narrateur au dernier moment donne à ce livre une dimension particulière: tandis que, durant la fusillade, le point de vue est entièrement consacré à Garett, un changement radical a lieu passant de Garett à Abigail. Ce changement durant un tel moment ne peut rendre l’histoire qu’encore plus palpitante.
Les personnages sont attachants et intrigants. Effectivement, le personnage de Garett Blake, un jeune adolescent de 16 tout au plus et celui de Abigail (Abi) Stenson, une femme et une mère indépendante considérée comme hors la loi sont tout ce qu’il y a de plus différents. Mais malgré leurs différences, nous sommes poussés à les apprécier et un sentiment de familiarité se développe alors entre nous et les personnages. Garett, ayant l’âge de la plupart des lecteurs à qui ce livre et adressé permet aux adolescents de comprendre sa façon de penser et de réagir face à certains types de situations. Quant au personnage d’Abigail, il est très intéressant de par sa complexité. Son caractère ne nous est pas dévoilé dès le début ce qui accroît notre désir de la découvrir: nous avons envie de nous pencher sur elle en même temps que Garett le fait. C’est donc, selon moi, ce qui fait d’elle un personnage attachant.
En plus de cela, nous partageons le même point de vue que Blake, ce qui nous permet d’avoir une vision attendrit d’Abi, porté par les sentiments et les jugements de Garett à l’égare d’Abigail. Leur relation est particulière : chacun apporte à l’autre ce qu’il n’a pas ou ce qu’il n’ose montrer. Par exemple, Garett étant le fils d’un religieux à reçu une éducation particulièrement stricte. Grâce à Abigail, il s’ouvre aux autres et ose faire des choses qui lui étaient jusqu’alors proscrite (comme boire).
Tout comme Abi qui ouvre son cœur et montre ses sentiments. Une chose qu’elle ne faisait jamais auparavant.
La mise en avant du féminisme et la valorisation de la différence à travers le personnage de Stenson m’a particulièrement charmé. Le fait d’avoir choisi une femme masculine est très appréciable. On peut, grâce à ça, se remettre en cause sur la place que nous occupons et celle que nous pourrions occuper en temps que femmes dans le monde. Ce petit détaille fait donc pour moi une grande différence quant à mon choix sur ma préférence.
Pour finir, les thèmes abordés font de ce livre un ouvrage engagé plus attrayant à lire. La façon dont Marion Brunet aborde des thèmes parfois tabous est tout juste impressionnante et est très très agréable.
On pourrait dire que le premier sujet et le plus explicite et est le fil conducteur de l’intrigue. Il s’agit de la thématique dont je parlais plus haut à savoir le féminisme. Ici, le féminisme est approché de façon très claire : un des personnage principaux en est l’illustration même. Abi est une femme qui se bat pour faire valoir ses droits en temps que femme. Elle insiste particulièrement sur le fait de vouloir et pouvoir porter ou même dire ce qu’elle veut tout en étant une femme. Je dirais ensuite que le second sujet est la discrimination et il faut dire que lui aussi est plutôt évident (bien qu’un peu moins que le premier...). Du fait que quelqu’un est différent, il est aussitôt rejeté comme avec Will, le meilleur ami de Garett. Étant métisse, un mélange entre un indien et une femme blanche, il est souvent victime de racisme (lorsqu’on le traite de “sauvage” par exemple). Tout le monde peut donc s’identifier à n’importe quel personnage. Et enfin le troisième thème que j’ai pu relevé malgré le fait qu’il soit moins présent que les deux premier est celui des violences conjugales et parentales. Grâce aux descriptions de l’enfance de Garett par Garett lui même, on peut se rendre compte que la violence faisait partie intégrante de la vie de Garett : son père le battait lui et ses frères et sœur ainsi que se mère. Et c’est justement parce qu’il était homme d’église que personne ne disait rien. Mais ces violences répétées et non dénoncées existent malheureusement encore dans la vraie vie.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai énormément apprécié ce livre! Et j’espère que Marion Brunet et son fantastique livre Sans foi ni loi saura toucher autant de personne qu’il ne m’a touché moi. Je croise les doigts et toi journal, croise tes pages pour moi!
Infographie interactive de Johann - S07 Lycée Rascol
(Contrairement aux autres, c'est une espèce de diaporama dont on passe les pages)