La plus précieuse des marchandises - JC Grumberg
Critique et lecture de Constance // 2nde7 Lycée Bellevue
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Poème de Constance // 2nde7 Lycée Bellevue
Poème sur La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg
Capturer dans des mots les brumes éphémères
Viles exhalaisons émanées de l’horreur
Capturer ce brouillard tant que l’effroi fédère
Et tant que les remords errent encore dans nos cœurs
Et sauver ces effluves si fragiles soient-elles
Des forces inflexibles qui obligent l’oubli
Amorcer le travail auquel l’homme s’attelle
Celui du souvenir que l’esprit engloutit
Transmettre aux lendemains leur passé par les contes
Toutes ces fables auxquelles on permet l’impensable
Pouvoir demain croire à la magie qu’on raconte
Comme aux vraies barbaries, génocide effroyable
Capturer dans des mots les brumes éphémères
Viles exhalaisons émanées de l’horreur
Capturer ce brouillard tant que l’effroi fédère
Et tant que les remords errent encore dans nos cœurs
Et sauver ces effluves si fragiles soient-elles
Des forces inflexibles qui obligent l’oubli
Amorcer le travail auquel l’homme s’attelle
Celui du souvenir que l’esprit engloutit
Transmettre aux lendemains leur passé par les contes
Toutes ces fables auxquelles on permet l’impensable
Pouvoir demain croire à la magie qu’on raconte
Comme aux vraies barbaries, génocide effroyable
Extrait du carnet de lecteur de Marylou // 2nde7 Lycée Bellevue
Lettre de Maëva à Jean-Claude Grumberg
M. Grumberg,
Je vous écris cette lettre après avoir lu votre dernier roman : La plus précieuse des marchandise. Je voulais tant que vous sachiez que vous avez réussi à m’émouvoir et à me bouleverser tout au long de l’histoire. Dès les premières pages, je suis tombée dans l’univers du conte, semblable à des milliers d’autres : forêt sombre, couple de pauvres bûcherons, bébé abandonné… Sauf que ce train de «marchandises» m’a rapidement fait prendre conscience de l’époque, du contenu et de la destination.
Cette « jolie petite histoire » m’a tout doucement emmenée vers les atrocités commises pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Vous m’avez montré que l’on pouvait parler de sujets lourds sous une forme légère, comme le conte, mais qui frappe. Je trouve votre texte puissant et inoubliable. Vous avez la capacité à sublimer la noirceur de l’existence par des touches vibrantes de vie. D’ailleurs, j’approuve totalement ce style d’écriture, sobre et poétique à la fois, où un récit simple condense toutes les atrocités dont les hommes ont été capables.
J’ai très rarement lu un livre aussi percutant et aussi intense. Un conte aussi poétique et aussi fort sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’Europe devrait être lu par tous, afin que nul ne l’oublie.
Je vous remercie pour cette merveilleuse découverte.
Gaziglia Maeva
Je vous écris cette lettre après avoir lu votre dernier roman : La plus précieuse des marchandise. Je voulais tant que vous sachiez que vous avez réussi à m’émouvoir et à me bouleverser tout au long de l’histoire. Dès les premières pages, je suis tombée dans l’univers du conte, semblable à des milliers d’autres : forêt sombre, couple de pauvres bûcherons, bébé abandonné… Sauf que ce train de «marchandises» m’a rapidement fait prendre conscience de l’époque, du contenu et de la destination.
Cette « jolie petite histoire » m’a tout doucement emmenée vers les atrocités commises pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Vous m’avez montré que l’on pouvait parler de sujets lourds sous une forme légère, comme le conte, mais qui frappe. Je trouve votre texte puissant et inoubliable. Vous avez la capacité à sublimer la noirceur de l’existence par des touches vibrantes de vie. D’ailleurs, j’approuve totalement ce style d’écriture, sobre et poétique à la fois, où un récit simple condense toutes les atrocités dont les hommes ont été capables.
J’ai très rarement lu un livre aussi percutant et aussi intense. Un conte aussi poétique et aussi fort sur l’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’Europe devrait être lu par tous, afin que nul ne l’oublie.
Je vous remercie pour cette merveilleuse découverte.
Gaziglia Maeva
Mise en contexte et Lecture de Maëva // 2nde7 Lycée Bellevue
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