TMalak ATTIOUI et Jasmine RENARD, 2de Mode-Vêtements, Lycée des métiers Toulouse-Lautrec
3 bonnes raisons de lire "Miettes" / Arthur Lycée Bellevue // 2nde2
3 bonnes raisons de lire Miettes (humour décalé)
par Arthur Moury
Miettes est un roman de 47 pages, et contrairement à ce que son titre dit, ce livre n’est pas amusant. La première raison de lire ce livre est son sujet très actuel : Harcèlement, agression et humiliation sexuelle . Tout se passe lors d’une sortie scolaire à la montagne, alors que tout se déroulait comme prévu pour cette classe de Terminale, certains élèves ont apporté de l’alcool. C’est ainsi qu’a commencé le drame de ce jeune ado « gaulé comme une allumette ». La deuxième raison est la façon dont l’histoire est racontée : C’est l’histoire d’un ado de Terminale qui, au spectacle de fin d’année de son lycée, décide de faire un « one man show » intitulé « Miettes (humour décalé) ». Il se retrouve donc seul sur cette scène, et le lecteur rejoint alors les rangs du public. Quand on lit ce livre, on a l’impression de se retrouver dans un spectacle humoristique un peu nul, on a même envie d’arrêter la lecture tellement cette sensation est réelle. Mais c’est vraiment à la fin qu’il sort le grand jeu et nous révèle son passé. La troisième bonne raison de lire Miettes, ce sont les sensations au cours de la lecture : Miettes (humour décalé) est un court texte qui malgré ses apparences trompeuses, frappe aussi fort qu’une balle de fusil de chasse. C’est un véritable concentré de sensations fortes.
Lettre au personnage - Marie et Maëlys // Lycée Bellevue // 2nde6
Tout d’abord, bravo pour ton discours !
Tu as réussi à parler au nom de nombreuses personnes qui se sentent certainement seules, perdues et même anéanties comme toi. La vision et le respect que tu as pour les femmes ne font pas de toi quelqu’un de sensible, une miette. Non, cela montre au contraire que tu es une personne juste. Tu montres qu’il ne faut pas être grand, fort ou viril pour se considérer comme garçon. Tu représentes l’exemple dont ils devraient tous s’inspirer.
Maintenant, continue de rire au lieu de t’apitoyer sur ton sort. Toutes ces personnes qui t’ont affecté et fait du mal ne méritent d’avoir réussi. Et elles méritent encore moins ton attention.
Enfin, continue de faire passer ce message. Tout le monde devrait avoir le droit d’être qui il souhaite sans subir quelconque harcèlement car ce n’est pas moral ni même légal. Encore bravo pour toute la force et le courage que tu transmets mais aussi pour avoir osé parler. Bonne chance pour le futur et prends soin de toi.
Marie.L et Maëlys.P
"Miettes", un poème de Jade // Lycée Lapérouse // 2nde6
Miettes
Un jeune adolescent, découvrant les joies du lycée
Va en devenir la risée, en miettes au fond d’un paquet. Solitude et honte ont « rit-mé » pendant presque toute une année, Mais au dernier jour d’école, durant le spectacle de fin d’année, Il raconte tout haut ce que les autres lui ont fait, dans un humour décalé. Les spectateurs en restent bouche bée, car un garçon a été harcelé, Juste sous leur nez.
Mais une lueur de bonheur lui est arrivée.
Ce bonheur-là s’appelle Mila, sa petite amie, Qui, malgré tout ce qui s’est passé, Va rester auprès de lui et l’aider, pendant son stand-up.
Ce livre, écrit avec beaucoup d’auto dérision et d’humour, nous montre la réalité des choses, qu’un monde n’est jamais parfait mais aussi que personne n’est épargné de vivre l’enfer. Plusieurs émotions sont ressenties dans cette lecture, la tristesse restant au premier plan, Car ce jeune garçon nous fait partager son histoire, nous fait partager son calvaire, Et montre qu’en réalité, les miettes ne sont pas les personnes délaissées Mais celles qui décident de faire du mal pour leur propre satisfaction. Jade B.
Lettre à Stéphane Servant // Louise // Lycée Lapérouse // 2nde6
Monsieur Stéphane Servant. J’ai lu votre livre. C’est le neuvième que j’ai lu : je l’ai donc attrapé un peu fatiguée, un peu lassée, avec l’intention de lire rapidement cet ouvrage qui n’avait l’air pas très épais. Et, rapidement, je le lus ! A vrai dire, je ne parvins pas à le lâcher avant de l’avoir fini. Quand enfin je me couchai, ce fut l’esprit embrumé et le cœur battant. On dit souvent que la qualité l’emporte sur la quantité, votre livre en est la parfaite illustration. Il est écrit comme un uppercut, frappant et glaçant de vérité.
Au début, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. La couleur verte et vive intrigue, le titre questionne et le résumé fait sourire. Peut-être que le sarcasme du narrateur nous plaît, peut-être qu’on s’amuse à lire une parodie légère de l’adolescence. Et quelle parodie ce fut. Les pages se tournent, les mots défilent : la comédie que l’on attendait se transforme en tragédie glaçante. Un jeune homme monte sur une estrade pour ce qui devait être un spectacle de fin d’année, mais qui se révèle être l’étalage affligeant de la cruauté humaine. L’horreur du monde se dévoile entre deux blagues. On rigole, on rigole de ce jeune maladroit qui tente un one-man-show, des adolescents aux préoccupations futiles et du petit Toto qui semble si drôle, mais ce n’est pas un rire qui veut sortir de notre gorge.
C’est un cri d’effroi.
Un long cri d’effroi à fendre les cœurs et glacer le sang. On veut crier encore et encore à s’enrouer, parce que c’est vrai, parce qu’il y a bien plus de Totos que de garçons sensibles, parce que la société, aveugle et injuste, dépeinte dans votre livre fait peur. Elle fait peur car c’est celle dans laquelle nous vivons tout les jours. C’est dans notre monde, dans notre monde si « avancé » et « développé », que des femmes se font siffler dans la rue, que des hommes sont insultés pour porter du maquillage, que l’on demande en cas de viol ce que portait la fille, que le taux de féminicides par an s’élève au nombre de 87 000, que moins de 30 pour cent des chercheurs sont des femmes.
Alors merci monsieur Stéphane Servant. Merci d’avoir écrit ce livre. Puissent d’autres lecteurs être touchés comme j’ai été touchée, puisse l’humanité apprendre, puissent vos mots transmettre leurs messages partout où ils passent. Puissent d’autres enfants courageux monter sur des estrades et crier ce qu’ils ont à dire. Louise
Un poème de Charlotte // Lycée Lapérouse // 2nde6
Miettes
Plus qu’un livre, une histoire touchante
Ce jeune homme, qui découvre la vie Se voit confronté à une réalité perturbante Celle du harcèlement et de la solitude Lui donnant envie, de se renfermer sur lui
Il se vit revivre, lors du spectacle de fin d’année Se libérant de tout ce poids Qu’il avait subit toutes ces années Considéré comme miettes au fond du sachet Il dénonça, ce que l’on ne voit
Mais comme dit le proverbe, derrière les nuages se cache toujours le soleil Comme dans tous les contes de fées, ce soleil n’est rien d’autre qu’une femme Mila, ce n’est pas seulement la première femme sur terre Mais aussi la première femme dans son cœur Elle ensoleillera sa vie et le soutiendra dans son parcours douloureux
Fait d’auto dérision et d’humour Ce livre nous révèle la triste réalité telle qu’elle est S’échapper de la réalité n’est pas une option Comme échapper à l’enfer qui nous est dédié Nous sommes finalement tous des miettes Avec plus ou moins d’importance que l’on décide de nous accorder ou non
L’espoir nous accompagne tout le long de la lecture Cet espoir, d’une vie meilleure Et peu à peu, nous voyons, L’arc en ciel de sentiments à la fin de cette tempête tumultueuse Ne jamais baisser les bras et persévérer Quitte à subir les coups pour en ressortir plus fort Comme «Miettes»
Charlotte
Abécédaire, écrit par Romane // Lycée Lapérouse // 2nde6
A comme M.Almendra, le professeur qui a le plus soutenu le narrateur
B comme Blague, une des bases du livre
C comme se Cacher, pour fuir les moqueries
D comme Drôle, un des principes du livre
E comme Être différent, ce qu’est le personnage principal
F comme Fille, la relation entre les filles et les garçons
G comme Garçon, la relation entre les garçons et les filles
H comme Humour décalé, une des composantes du roman
I comme Indifférence, des professeurs face à ce qui lui arrive
J comme Juger, ce qu’il est par les autres lycéens
K comme Kermesse, dans laquelle le personnage principal raconte son histoire
L comme Lycée, l’univers du livre
M comme Mila, celle qui le soutient quand personne n’est là
N comme Nuit, celle où tout a changé pour lui
O comme Obéir, au plus fort
P comme Parents, les siens qu’il aime malgré leurs défauts
Q comme Quolibet, ce qu’il subit
R comme Rire, une des bases du livre
S comme Scène, là ou il explique ce qu’il a vécu
T comme Tableau, celui de la situation dans laquelle il est
U comme Utiliser, les autres pour montrer son pouvoir comme le fait Wahid
V comme Voyage scolaire, celui où tout est arrivé
W comme Wahid, le caïd de la classe
Critique de Pedro // Lycée lapérouse // 2nde6
Les miettes d’une trame…
En premier lieu, l’histoire commence avec un adolescent qui se met en scène devant tous ses camarades de classe à la fin de l’année scolaire. Au début du roman, le personnage principal cherche à faire rire le public, et en même temps l’auteur essaie d’attirer le lecteur. Pour atteindre cet objectif, le narrateur décide de faire quelques blagues afin de captiver le public et, de cette manière, arriver à remettre en cause le harcèlement vécu durant des années scolaires.
Quant au style d’écriture, l’auteur utilise un langage plutôt familier, utilisé notamment par les adolescents, langage d’argot grâce auquel il a suscité mon intérêt, grâce aussi à une écriture peu compliquée et un récit linéaire qui ont rendu la lecture -étant-donné mon niveau général en français*, “facile” et à la fois intéressante car j’ai appris un nouveau type de vocabulaire dans un contexte de roman différent qui s’adresse à un public plus jeune.
Je considère donc que la manière d’écrire, et cette lecture, m’ont beaucoup apporté. Cependant le style d’écriture et ce qui est écrit ne sont pas liés car l’histoire est composée d’un sujet qui est, de mon point de vue, “cliché” et très prévisible. Même si la morale donne une “leçon éthique" à propos du harcèlement, du comportement social, l’auteur aborde des sujet de débats très actuels comme par exemple : les rôles de genre et les groupes sociaux assez stéréotypés comme c’est le cas de la classe du narrateur quand il décrit les différents groupes en les classifiant pendant que la professeure donne son cours.
Pour conclure, ce qui m’a plu dans ce roman c’est tout ce qu’il m’a apporté au niveau du vocabulaire, même s’il s’agit de mots d’argot peu utilisés dans les œuvres littéraires. Toutefois, bien que je trouve l’histoire assez prévisible dans ce court roman, je me suis aperçu qu’il a beaucoup de profondeur car l’auteur illustre, dénonce et cherche à sensibiliser le lecteur à propos de comportements inacceptables et normalisés par la société à travers l’humour de son discours.
C’est vrai que pour moi c’est toujours un livre avec une histoire prévisible mais peut être que pour d’autres, ça ne l’est pas. Donc, dans ce cas je pense que l’auteur fait bien de traiter ce sujet d’actualité.
“Chercher le prévisible en chacun, c’était nier l’irrationnel de tous, leur poésie, leur absurdité, leur libre arbitre.” -Tonino Benacquista / Quelqu’un d’autre
*Note des enseignants : langue française en cours d'apprentissage
Lecture d'Eliott, Mathis, Antoine et Lila (montage) // Lycée Bellevue // 2nde6